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L’arrêté N°2025-246/MESRI/SG/DGSup portant adoption de la carte universitaire du Burkina Faso range l’Université Norbert ZONGO dans la catégorie des institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) généralistes. L’UNZ est habilitée à former dans neuf domaines de formation.

L’ingénierie pédagogique en Sciences de l’éducation est fermée. Plusieurs spécialités sont créées en sciences du langage, en économie, en gestion, en histoire, en philosophie, en psychologie, en science de l’ingénieur. L’UNZ reçoit des étudiants en coupe couture.

Dans ces institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche généralistes, l’ouverture de nouvelles offres de formations fera l’objet d’un arbitrage par le ministère de l’enseignement supérieur.  

Le Centre Universitaire de Manga (CU-M) est une IESR spécialisée. En licence nous avons les mentions sciences de la vie (agrosylvopastorale), agronomie (horticulture) et la socio-anthropologie.  En sciences humaines et sociales, la mention socio-anthropologie et philosophie est transformé en socio-anthropologie.

Les masters sont aussi créés en socio-anthropologie, en agronomie, en production animale.

Former un capital humain en phase avec les ambitions et les besoins d’un développement réel du pays

Du diagnostic, il est établi que la création des universités, des centres universitaires et des grandes écoles dans les régions, malgré la diversification entreprise dans les programmes des offres de formation, ne prend pas suffisamment en compte l’évolution de la politique éducative nationale et les ressources, les potentialités, les opportunités économiques et socio-culturelles des régions de leur implantation. Aussi, le contexte actuel de crise multidimensionnelle exige une définition claire des priorités de formation du capital humain afin de mettre à la disposition du pays des compétences en phase avec les ambitions et les besoins d’un développement réel du pays.

La carte universitaire du Burkina Faso vient restructurer les offres de formation de sorte à spécialiser chaque université, centre universitaire ou grandes écoles régionales dans la formation de compétences particulières.

A l' article 2 dudit arrêté, la carte universitaire est un référentiel qui présente l’organisation et la spécialisation des offres de formation de l’Enseignement supérieur du Burkina Faso dans les institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche ouvertes dans les régions du Burkina Faso.

Cette carte universitaire entre en vigueur pour compter de la rentrée universitaire 2025-2026.

Le 29 août 2025, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présenté le référentiel des formations prioritaires de l’enseignement supérieur et la carte universitaire du Burkina Faso aux gouverneurs de régions et à la presse, à Ouagadougou.

Com UNZ

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L’arrêté N°2025-246/MESRI/SG/DGSup portant adoption de la carte universitaire du Burkina Faso range l’Université Norbert ZONGO dans la catégorie des institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) généralistes.CU NANDO 2

L’UNZ est habilité à former dans neuf domaines de formation. L’ingénierie pédagogique en Science de l’éducation est fermée. Plusieurs spécialités sont créées en sciences du langage, en économies, en gestion en histoire en philosophie, en psychologie en science de l’ingénieur.

 

 

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L’UNZ est habilité à former dans neuf domaines de formation. L’ingénierie pédagogique en Science de l’éducation est fermée. Plusieurs spécialités sont créées en sciences du langage, en économies, en gestion en histoire en philosophie, en psychologie en science de l’ingénieur.

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Le Centre Universitaire de Manga (CU-M) est une IESR spécialisée. En licences nous avons les mentions sciences de la vie (agrosylvopastorale), agronomie (horticulture) et la socio-anthropologie.  En sciences humaines et sociales, la mention socio-anthropologie et philosophie est transformé en socio-anthropologie.

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Le Centre Universitaire de Manga (CU-M) est une IESR spécialisée. En licences nous avons les mentions sciences de la vie (agrosylvopastorale), agronomie (horticulture) et la socio-anthropologie.  En sciences humaines et sociales, la mention socio-anthropologie et philosophie est transformé en socio-anthropologie.

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Le Centre Universitaire de Manga (CU-M) est une IESR spécialisée. En licences nous avons les mentions sciences de la vie (agrosylvopastorale), agronomie (horticulture) et la socio-anthropologie.  En sciences humaines et sociales, la mention socio-anthropologie et philosophie est transformé en socio-anthropologie.

 

 

 

 

logo OKPour l’année académique 2025-2026, le département ministériel de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation met l’accent sur la résorption des chevauchements et des retards académiques. A L’Université Norbert ZONGO (UNZ), les vacances sont mises à profit pour poursuivre les activités académiques et pédagogiques. Un sacrifice qui vaut la peine, aux dires des acteurs.

UNZ_TV a fait le constat du 19 au 22 août 2025

Suivez ce lien https://youtu.be/PGNdfP7gDQE 

Publié le mercredi 6 août 2025 par lefaso.net 

Eugenie jpg5Première femme à se hisser au grade de professeur titulaire en sciences économiques option économie du développement, dans l’espace du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), major de sa promotion au concours d’agrégation du CAMES, première femme présidente de l’université Norbert-Zongo… Windkouni Haoua Eugenie Maïga collectionne les records et bouscule les préjugés. Elle dirige aujourd’hui l’université Norbert Zongo avec rigueur et humilité. Portrait d’une femme d’exception, déterminée à conjuguer excellence, engagement et transformation du paysage universitaire burkinabè.

Quand on lui pose la question, Pr Eugenie Maïga est formelle : « Si mon parcours était à refaire, je ne changerais pas grand-chose. » Et quand effectivement on jette un œil sur le trajet qu’elle a déjà parcouru, il y a de quoi lui jeter des fleurs. Économiste du développement avec une expérience confirmée dans les domaines de l’éducation, la santé, la lutte contre la corruption, la petite enfance, le développement des compétences et l’agriculture, elle est, depuis le 2 avril 2025, la présidente de l’université de Norbert Zongo. Et cela après avoir collectionné des records : major au concours d’agrégation en sciences économiques en 2017 au Cameroun, première femme en Afrique de l’Ouest à accéder au grade de maître de Conférences agrégé en sciences économiques, première femme professeure titulaire en économie du développement dans l’espace du CAMES.

Et que dire des nombreux prix reçus ? Tous aussi prestigieux les uns que les autres : prix 2019 du vice-président de la section développement humain de la Banque mondiale pour sa collaboration exemplaire avec les autres sections et sa contribution au développement de capital humain à impact élevé ; prix du leadership 2019 que l’University of Minnesota délivre à ses anciens étudiants qui se sont illustrés positivement dans leurs carrières ; nominée en 2021 avec 49 personnes par la même université comme contributrice reconnue à la lutte contre l’insécurité alimentaire ; élevée à titre exceptionnel au grade de chevalier de l’ordre des Palmes académiques du Burkina Faso, etc.

Elle a de quoi être fière de ce parcours qu’elle a débuté dans des écoles primaires privées de Ouagadougou, avant de rejoindre le lycée Philippe-Zinda-Kaboré pour le premier cycle et le lycée Bogodogo pour le second. « Je crois que c’est difficile de parler de soi, mais je pense que les parents pourraient témoigner que j’étais plutôt studieuse. On n’avait pas à me dire d’apprendre mes leçons ou d’étudier. Mais il est vrai que, à un moment donné, on peut avoir eu des relâchements par-ci par-là, mais de manière générale en tout cas, j’étais assez autonome en termes de travail scolaire et académique », assure-t-elle.

C’est au lycée Bogodogo qu’elle décroche un baccalauréat série C en 1997, sésame pour des études supérieures. Elle opte pour les sciences économiques à l’université de Ouagadougou. « Le bac C, c’est peut-être l’un des bacs les plus polyvalents. Tout le monde voulait que je fasse médecine. Mais moi, mon souci, ce n’est pas la vue du sang, mais la vue des plaies. Je ne supporte pas de voir des plaies », confie-t-elle dans un éclat de rires, avant d’ajouter : « Donc la médecine, ce n’était pas trop ma tasse de thé. Alors, il fallait choisir une autre filière, une filière scientifique. Et comme j’en avais un peu marre des mathématiques après le bac C, j’ai préféré prendre une discipline qui s’ouvre sur tout le reste des disciplines, en l’occurrence les sciences économiques. »

Lutter dans un climat rude

USA UNZjpg4Licence, maîtrise, de 1997 à 2002, les diplômes s’enchaînent. Elle commence alors un programme de DEA qu’elle ne termine pas : c’est qu’entre temps, elle a obtenu une bourse du département d’État des États-Unis. Une bourse Fulbright qui lui ouvrait les portes de l’Oklahoma State University où elle obtient un master en économie agricole, en 2005, avant de poursuivre son doctorat à University of Minnesota.

À des milliers de kilomètres de son Sahel natal, c’est au Minnesota, connu pour la rudesse de son climat, qu’elle bataille pour décrocher son doctorat en économie appliquée. « Le Minnesota est un État où il fait très froid. C’est un État qui fait frontière avec le Canada. J’y ai vécu pendant cinq ans pour ma thèse. S’il y avait quelque chose à recommencer, j’aurais essayé d’aller plus vite pour finir plus tôt, parce qu’il faisait quand même froid près de sept ou huit mois dans l’année. Donc, ce n’est pas évident d’étudier dans ces conditions-là. Mais on s’en est sorti », souffle-t-elle.

Elle serait même allée à la conquête d’un second doctorat si son temps le lui permettait. « Mais comme j’avais des enfants en bas-âge, c’était un peu compliqué. Là-bas, explique-t-elle, vous avez la possibilité de faire deux diplômes à la fois. Ce n’est pas comme chez nous, où c’est un peu compliqué. Surtout qu’on a des retards académiques. La question d’énergie solaire m’intéresse particulièrement. »

Plusieurs raisons expliquent pourquoi elle a choisi de travailler sur le thème « Essais sur l’économie de la santé et de l’éducation dans les pays en développement » pour son doctorat. L’une d’elles est personnelle. « J’avais entendu dire que réaliser une thèse n’était pas facile. Cela a été vérifié à mon niveau. Je m’intéressais aux questions de la petite enfance, ce qui a contribué au choix du thème de thèse. J’avais deux enfants pendant que je faisais ma thèse. L’un d’eux avait des soucis de santé. Je voulais travailler sur les questions d’éducation, mais à cause de cette situation, j’ai inclus des questions de santé. C’est un fait marquant qui explique aussi le choix de mon thème de thèse », a-t-elle ajouté.

La distance avec le Burkina Faso a également compliqué ses travaux de recherche qui ont marqué le pas à un moment donné, parce qu’elle n’avait pas l’information sur les distances entre les écoles et les lieux de résidence des ménages au Burkina. Informations pourtant fondamentales pour mener à bien ses recherches. « J’ai cherché l’information en ligne pendant six mois. J’ai tourné en rond autour de ce chapitre-là. J’étais un peu découragée. Mais j’ai fini par trouver un site Internet où on pouvait calculer en ligne les distances entre les localités du Burkina », se souvient Pr Eugenie Maïga.

Sa thèse de doctorat en économie appliquée validée, retour au bercail pour mettre ses connaissances à la disposition de son pays, après avoir passé trois ans au Ghana dans un centre de recherche en économie. C’est à l’université Norbert-Zongo de Koudougou qu’elle dépose ses valises. Assistante puis maître-assistante de 2013 à 2017, elle occupe le poste de cheffe de département, de mai 2016 à février 2018. Et ensuite, elle est promue directrice de l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR-SEG) en février 2018, poste qu’elle occupe jusqu’en janvier 2024.

Consultante de haut niveau

Eugenie M jpg1Des postes lui ont également été confiés dans l’administration publique, comme celui de directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; un poste qu’elle occupe d’octobre 2023 jusqu’à sa nomination à la tête de l’université Norbert-Zongo.

Pr Eugenie Maïga a également participé à de nombreuses études et recherches, en tant qu’économiste consultante pour le compte du Centre africain pour la transformation économique, de l’Agence américaine de développement international (USAID), de l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), de la Maastricht School of Management, de la Banque mondiale, entre autres.

À l’université Norbert-Zongo, elle donne des cours aux étudiants, encadre des mémoires et des thèses, mène ses recherches et participe à des consultations. Ses thèmes de prédilection sont l’éducation, la santé, la lutte contre la corruption, la petite enfance, etc. « En économie, il y a beaucoup de domaines. Mais je voulais me spécialiser en économie du développement parce que j’estime que c’est là où je pourrais apporter plus de contribution au niveau de mon pays, mais également aussi parce que je viens d’une famille d’enseignants. Les questions d’éducation et de capital humain de manière générale m’ont toujours intéressée. La corruption, c’est un élément qui limite beaucoup la capacité du pays à pouvoir réaliser certaines choses. Il y a eu beaucoup de scandales de corruption bien avant les scandales récents. La corruption a pu agir comme un frein au développement économique », relate Pr Eugenie Maïga.

Et si le domaine de la petite enfance lui tient également à cœur, c’est parce que, justifie-t-elle, « la recherche a montré qu’il est très important de ne pas rater ce qu’on appelle les mille premiers jours de vie, qui font partie de la petite enfance. Elle va de zéro à six ans, ou à huit ans, selon les pays. Ces mille premiers jours de vie sont très importants en matière de développement cognitif, de développement du cerveau. Il faut investir beaucoup dans ce domaine. »
Elle espère donc que les décideurs puiseront dans les résultats des recherches pour prendre certaines mesures qui contribueront au développement harmonieux de la petite enfance.

Rôle de précurseur

Eugenie M 2Le 26 mars 2025, Pr Windkouni Haoua Eugenie Maïga est nommée en conseil des ministres à la tête de l’université Norbert-Zongo. Elle est officiellement installée le 2 avril 2025, devenant ainsi la première femme présidente de cette université créée en 2005 et la deuxième femme, après Pr Odile Nacoulma (université Joseph-Ki-Zerbo), à diriger une université au Burkina Faso.

Cette promotion permet à l’enseignante-chercheuse de rajouter une corde à son arc. Elle la considère comme un honneur fait à sa personne. Elle concède toutefois que « c’est une fonction très prenante. » Ses journées au bureau commencent dès 7h30 par une revue des parapheurs, du courrier et la gestion des urgences. « Il y a des courriers qui vont permettre à certains enseignants-chercheurs ou aux administratifs de l’université de faire des déplacements, des missions, pour les travaux. Il faut regarder ces documents et pouvoir autoriser ces missions. Autoriser aussi l’adhésion d’enseignants-chercheurs d’autres universités ou institutions d’enseignement supérieur à nos laboratoires de recherche dans nos écoles doctorales », renseigne la présidente de l’université. Il y a également les réunions à l’interne, en ligne, etc. « Comme je suis nouvelle, il y a eu beaucoup de réunions, de prises de contact. Il faut aussi s’imprégner des textes. Il faut connaître l’université, dans toutes ses composantes comme il se doit. Il y a beaucoup de textes qu’il faut apprendre à connaître, regarder tous les textes pour voir ceux qui doivent évoluer », résume Pr Eugenie Maïga.

À cela, il faut ajouter les colloques auxquels elle doit participer, tout en dispensant des cours d’économétrie, de méthodologie de la recherche, de microéconomie, d’économétrie des variables qualitatives et limitées.
Quand le Pr Samuel Paré, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’installait dans ses nouvelles fonctions de présidente de l’université Norbert-Zongo, elle a, dans son allocution, témoigné sa gratitude au premier responsable du ministère pour la confiance placée en elle et a promis de travailler pour prouver que l’autorité ne s’est pas trompée de choix sur sa personne.

Elle est bien consciente du rôle de précurseur qu’elle va jouer en tant que première femme à diriger ce temple du savoir, deuxième plus grande université publique du Burkina en termes d’effectifs, avec plus de 35 000 étudiants pour environ 200 enseignants permanents. « On la reçoit comme une marque de confiance avec beaucoup d’humilité, parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes à ce niveau. Ça veut dire qu’on attend beaucoup plus de nous. En général, moins vous êtes nombreux, plus on vous voit. Tout ce que vous faites ou ferez sera peut-être scruté avec beaucoup plus d’attention. »

Du haut de son fauteuil de présidente, elle mesure l’immense étendue de la tâche à accomplir. « C’est pour cela que j’ai demandé, lors de mon installation, à toute la communauté universitaire et aux populations de la ville de Koudougou et de la région, aux partenaires, aussi aux autres composantes du pays, le soutien, l’accompagnement. On ne peut pas mener cette mission seule. Il faut que, chacun à sa place, à son poste, puisse faire son travail comme il se doit pour qu’ensemble, on puisse réussir la mission », dit-elle.

Valeurs d’honnêteté, de discipline et d’amour du travail

Installation unz 8Pour autant, les défis ne la feront pas reculer, tant elle se montre déterminée à les relever. « Le premier défi, c’est d’arriver à normaliser les années académiques en commençant, en octobre pour terminer en juillet ». C’est un challenge que le Pr Eugenie Maïga compte relever, malgré l’insuffisance d’infrastructures et de ressources humaines. L’université Norbert-Zongo dépend aussi des enseignants-chercheurs issus d’autres institutions qui viennent aider dans les activités pédagogiques. Les ressources financières sont aussi limitées.
En attendant, l’une de ses plus belles réussites, à ce stade de sa carrière, est d’avoir pu accéder au grade de maître de conférences agrégé en sciences économiques, avec la manière. « Cela n’a pas été de tout repos. J’ai pu faire le concours d’agrégation en sciences économiques en 2017. Je suis sortie major de ce concours qui a eu lieu à Yaoundé, au Cameroun. Et c’était donc la première fois en Afrique de l’Ouest qu’on avait une femme qui accédait à ce grade au niveau de la discipline sciences économiques. L’autre élément est lié au dernier grade universitaire auquel j’ai pu accéder, le grade de professeur titulaire. Là aussi, j’étais la première et la seule femme, en 2022, au grade de professeur en sciences économiques dans tout l’espace du CAMES. »
Autre fierté, celle d’avoir pu former beaucoup d’étudiants en master et en doctorat au niveau de l’université Norbert-Zongo, mais aussi en collaboration avec d’autres universités telles que l’université Thomas-Sankara et des universités au Cameroun et en Côte d’Ivoire.

« Je fais tout pour rester dans les valeurs d’honnêteté, de discipline et d’amour du travail bien fait. J’essaie d’apporter toujours une contribution qui permet d’améliorer les choses, d’avoir un esprit de collaboration. En général, j’arrive à travailler en équipe et à avoir l’esprit suffisamment ouvert pour accepter la différence dans les équipes pour le bien de l’institution. »

Se tablant sur son propre parcours, elle se fait l’avocate des disciplines scientifiques. Elle incite les jeunes, les filles particulièrement, à s’y intéresser. « Elles ont tout autant de capacités à réussir dans ces disciplines que les garçons », dit-elle. Eugenie Maïga conseille aux filles de se donner le « courage de poser les questions qu’il faut » pour pouvoir faire le bon choix. Ayant travaillé à la Direction générale du conseil à l’orientation universitaire et des bourses, elle est bien placée pour savoir que la question d’orientation est très importante. « Si vous ratez votre choix en termes d’orientation à l’université, ça va se ressentir dans tout le reste de votre vie. Il ne faut pas fuir les disciplines scientifiques au secondaire. Au supérieur aussi, vous pourrez trouver votre chemin. Donc, c’est vraiment se discipliner, poser les questions pour faire le bon choix. »

D.T. Sawadogo
Lefaso.net

OpérateursEcojpg2Samedi 5 juillet 2025, le Président du conseil d’administration (PCA) de l’UNZ et la Présidente sont à la recherche des salles, sur un site abandonné, en vue d’une réfection pour que les étudiants y prennent des cours. Autour de 10 heures, Pr Eugenie MAIGA revoit un coup de fil de son conseiller technique. Des opérateurs économiques de la région qui arrivent à l’Université Norbert ZONGO pour une visite de courtoisie. Ils étaient à Villy pour la Journée Nationale de l’Arbre en différé dans la Région du Centre-ouest.

C’est une forte délégation qui est arrivée à la Présidence de l’UNZ. Pr Eugenie et ses collaborateurs, en présence du PCA, remercient les visiteurs pour cette marque de considération et tout l’honneur fait à l’institution d’enseignement supérieur et de recherche. Elle saisit l’occasion pour présenter les attentes de la communauté universitaire, à ses hôtes.

Razang Naaba Poulma, avec la permission de Franck Alain KABORE, prend la parole pour féliciter l’administration universitaire, l’ensemble des enseignants et le personnel d’appui pour tout le travail abattu dans « un milieu complexe ».  

Les opérateurs économiques ont dit attendre de l’administration universitaire, un document pour une base de travail, dans les jours à venir, en vue de mieux répondre aux préoccupations de l’Université Norbert ZONGO. Les opérateurs économiques ont applaudi les résultats, des sportifs et des acteurs culturels de l’UNZ, aux Jeux Universitaires Fada 2025.

 Dr Tiga Alain OUEDRAOGO, le Président du Conseil d’Administration de l’UNZ a traduit toute sa reconnaissance aux opérateurs économiques pour cette visite de courtoisie qui se présente comme une aubaine. Il a aussi rappelé l’engagement du Ministère de l’enseignement supérieur pour la résorption des retards dans les universités d’où la prospection des différents sites pour augmenter la capacité d’accueil des étudiants dans les salles pour les activités académiques.

Com-UNZ

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Pr Eugenie et ses collaborateurs, en présence du PCA, remercient les visiteurs pour cette marque de considération et tout l’honneur fait à l’institution d’enseignement supérieur et de recherche.

Elle saisit l’occasion pour présenter les attentes de la communauté universitaire, à ses hôtes.

 

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Des opérateurs économiques de la région qui arrivent à l’Université Norbert ZONGO pour une visite de courtoisie.

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Les opérateurs économiques ont dit attendre de l’administration universitaire, un document pour une base de travail,

dans les jours à venir, en vue de mieux répondre aux préoccupations de l’Université Norbert ZONGO

 

USA UNZjpg1La signature du protocole d’entente a concerné l’Université Norbert ZONGO et l'Université Aube nouvelle, le vendredi 27 juin 2025, à Ouagadougou, au sein de l'Ambassade des USA. 

Le renouvellement de mémorandum entre l’Université Norbert ZONGO et la section diplomatique de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Burkina Faso est une volonté commune de faire progresser l’éducation, les échanges culturels et le respect mutuel, à travers l’Espace Américain (American Corner), un cadre opérationnel à l’UNZ depuis 2016. 

Brent J. LaRosa directeur de la section des Affaires publiques de l'ambassade des Etats-Unis au Burkina a exprimé sa profonde gratitude à l’UNZ pour le soutien à l’espace américain au sein du campus. « 𝐶𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐶𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒, 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑑’𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑖𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑’𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒 » soutient LAROSA.

Pr Eugenie MAIGA présidente de l’UNZ a remercié l’Ambassade des Etats Unis pour l’excellence des relations, tout en réitérant son engagement à faire de cet espace un pont culturel. Pour elle, il faut aussi renforcer la collaboration avec les différentes structures de l’ambassade. La présence de l’espace américain permet aux enseignants et au étudiants d’avoir des ressources, sur place, pour apprendre l’anglais une langue incontournable aujourd’hui, a-t-elle souligné. 

Pour l’année 2024, plus de dix mille personnes ont visité l’american Corner de Koudoguou, pour 255 programmes organisés.

A la fin de la signature du protocole d'entente, des deux universités ont reçu les félicitations de Joann M. Lockard l'ambassadeur des USA au Burkina Faso.

Com UNZ

 

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A la fin de la signature du protocole d'entente, des deux universités ont reçu les félicitations de Joann M. Lockard l'ambassadeur des USA au Burkina Faso

 

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A la fin de la signature du protocole d'entente, des deux universités ont reçu les félicitations de Joann M. Lockard l'ambassadeur des USA au Burkina Faso (à gauche)